Les résistants au changement ne sont pas ceux qu’on pense
Les collaborateurs, comme leur management supérieur, sont probablement ouverts aux idées nouvelles, sont friands de souplesse, sont adeptes de plus en plus de polyactivité. Pour autant les uns reprochent aux autres, et réciproquement, leur résistance au changement…
Les collaborateurs sont attentifs à l’équilibre vie professionnelle – vie privée, et de plus en plus nombreux sont ceux qui priorisent celle-ci plutôt celle-là. Ils envisagent désormais des modes de collaboration moins traditionnels que le vieux CDI.
Ils plébiscitent les horaires souples, le travail en décalé, alors que s’accroît leur engouement pour le télétravail. Ils apprécient la possibilité de changer d’espaces de travail au cours d’une même journée, pourvu qu’ils aient tout de même un coin à eux.
Alors qu’ils sont au travail, et qu’ils travaillent, avec deux téléphones sous la main ils surfent sur de multiples applis et consultent leurs messages personnels au cours d’une séquence professionnelle avec leurs collègues et leur manager. Et ils peuvent trouver un sens à leur action, et se sentir motivés.
Le management supérieur quant à lui se préoccupe de performance, du respect des horaires, de « flex office », de « transformation digitale », de polyvalence, de « donner du sens »… Et il attend, pense-t-il en retour, à la fois constance et engagement.
La résistance au changement est en règle générale ce que nous reprochons aux autres. Laissons plutôt la part belle à la confiance et faisons chacun notre part du chemin. La motivation et l’engagement n’en sortiront que plus forts.